Ventouxman par David, conseiller voyage Abicyclette

Homme au pied du Mont Ventoux ventouxman

Ventouxman – 3 juin 2018 –  natation 3.8 km – vélo 180 km – course à pied 42,195 km
Par David, conseiller voyage Abicyclette – Point fort : le vélo de route

4h30 lever… La météo s’annonce correcte, un ciel couvert et une température d’environ 20°C en bas du Ventoux nous accompagnera tout au long de cette journée.
7h30… c’est le départ pour plus de 750 participants. Comme prévu, je nage en étant le plus relâché possible (enfin j’essaie). J’ai dû mal à prendre mes repères et je dois ajouter un peu de distance mais je sors malgré tout dans le temps fixé de 35 minutes.

J’attaque le vélo sur un bon rythme sur cette première partie d’approche vers le Mont Ventoux à travers les vignes du Plan de Dieu puis vers les villages de Séguret et Gigondas logés sur les flancs des Dentelles de Montmirail. Nous laissons les vignes et la plaine pour les champs d’oliviers et les cerisiers avant d’attaquer la première difficulté, la cote menant au village de Crillon le Brave avec un superbe panorama sur le Mont Ventoux.
C’est enfin l’arrivée à Bédoin et le début des hostilités. C’est là que je recharge les batteries avec le ravitaillement et surtout les encouragements de mes supportrices du jour : mes 2 filles, ma compagne et ma cousine venant d’Aix en Provence. La première moitié du Ventoux se déroule plutôt bien avec une bonne cadence de pédalage jusqu’à l’arrivée progressive d’un mal de dos.

Un mal de dos inattendu complique l’arrivée au sommet

Je n’arrive plus à mettre de force et ma vitesse de croisière diminue. Les concurrents que j’avais remontés en début de montée me repassent. Au Chalet Reynard (à 6km du sommet) j’arrive souvent à redonner du rythme mais aujourd’hui c’est loin d’être le cas. La fin du Ventoux ne m’a jamais paru aussi longue et j’arrive au sommet avec soulagement, pressé d’en finir avec le vélo (et surtout avec cette douleur au dos).
Une fois le Ventoux escaladé, on peut croire que le plus dur ou presque est fait… et bien ce n’est pas le cas ! Après la descente d’environ 6km jusqu’à la station du Mont Serein, un trail de 20km (4 boucles de 5km) attendent les concurrents avec des descentes… et des montées !
A partir de ce moment, c’est le mental qui va prendre le dessus. Je profite de chaque ravitaillement et de chaque encouragement des spectateurs et de mes supportrices pour reprendre de l’énergie, tellement importante et précieuse à ce moment de la course.
Chaque tour effectué est une motivation qui m’approche de la ligne d’arrivée.
Après un peu plus de 6 heures d’effort, c’est la libération et la récompense. Je franchis la ligne d’arrivée … fatigué (c’est un peu normal non ?) et surtout fier de ma performance (63e).

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